Le grand saut des demi-finales de la Ligue des champions débute mardi et mercredi pour l’aller. Chose curieuse, les deux rencontres se déroulent toutes en Allemagne, où le Bayern Munich, avec sa petite colonie d’internationaux africains (Mazraoui, Chupo-Moting et Bouna Sarr), reçoit le Real de Brahim Diaz (Maroc) à l’Allianz Arena. Le lendemain, ce sera au tour du PSG de Hakimi de fouler la pelouse d’Iduna Park de Dortmund pour y défier Sebastien Haller et Bensebaini.
La respiration sera saccadée en Allemagne, cette semaine avec les réceptions du Real et du PSG en demi-finales aller de la Ligue des Champions. Un fait rare, qui met aussi en exergue l’implication d’internationaux africains à ce niveau de la compétition. Si certains sont habitués à ces joutes continentales, il n’en demeure pas moins que les autres nourrissent secrètement l’espoir de soulever la Coupe aux grandes oreilles, objet de tant de convoitises.
Le Bayern, avec sa colonie d’internationaux africains, Mazraoui (Maroc), Chupo-Moting(Cameroun) et Bouna Sarr (Sénégal), espère jouer un mauvais tour au Real lors de cette manche aller. Les deux premiers-cités ont été alignés samedi dernier lors la victoire du Bayern sur Francfort. Le Camerounais (3 buts), utilisé en soutien de Harry Kane, a été bon tout au long de la partie. Quant à Mazraoui, placé à gauche de la défense bavaroise, il a été remplacé (68’), histoire de le préserver avant ses duels qui s’annoncent épiques avec Rodrigo. En face, le jeune prodigue marocain du Real aura une carte à jouer. Souvent à l’ombre des grandes stars de la formation madrilène, Brahim Diaz apporte des solutions quand il est lancé dans le bain. Sa facilité technique et sa vision du jeu lui confèrent des atouts dont l’équipe a besoin quand le format évolue.
Dans l’autre rencontre au sommet, Dortmund n’a pas préparé au mieux la réception de Paris. Sévèrement balayé par Leipzig samedi dernier, l’équipe de la Ruhr doit montrer un autre visage, mercredi. La tentation Sébastian Haller (3 buts) était sur toutes les lèvres. Car ses qualités dos au but auraient pu permettre de jouer autrement, en offrant plus d’opportunités à l’attaque des Jaunes. Malheureusement, sa cheville récalcitrante le tiendra éloigné des terrains encore trois semaines. Quant à l’Algérien Bensebaini, il continue de ronger son frein.
En face, Hakimi et le PSG semblent aussi bien armés pour réaliser l’exploit. Le Marocain, auteur de 4 buts et 5 passes décisives, se rappellera forcément de sa réalisation lors de la réception de Dortmund en phase de poules. Maillon essentiel du dispositif de Louis Enrique, Hakimi doit jouer sa partition à fond pour aider son équipe à réaliser un bon match.
Séga DIALLO