Porté à la tête de la direction technique nationale de volley-ball du Sénégal depuis février 2023, Kader Bodian revient largement sur le tournoi de Beach-volley de la Zone 2 que va abriter le Sénégal et le cheval de bataille de sa nouvelle mission.
Le point sur la préparation du tournoi
Pour ce tournoi de la Zone 2 qualificatif à la prochaine CAN 2024 au Maroc, l’équipe nationale féminine et celle masculine de Beach-volley ont peaufiné leur préparation en regroupement interne au camp Leclerc depuis le début du mois d’octobre. Le tournoi démarre ce mercredi 23 jusqu’au 26 novembre et les trois premières équipes vont représenter la Zone à la CAN. «Les délégations vont arriver le 23 et à partir de là, on va dresser le calendrier. Et la meilleure équipe championne d’Afrique va représenter le continent pour le JO Paris 2024. La préparation se passe très bien et je remercie le commandant qui est en collaboration avec la Fédération pour permettre aux jeunes d’avoir un meilleur cadre de préparation. Ils s’entraînent le matin et le soir à la plage de Diamalaye où se déroulera le tournoi. Le groupe vit bien et les joueurs se portent bien. On a fait une présélection au sortir du championnat d’élite indor. Ce qui est important, on a pu récupérer des joueurs qui pratiquent le Beach volley dans leur club et qui ont des qualités requises. On a pu faire une sélection pour dégager deux paires chez les garçons et autant chez les filles. Et une seule paires en filles et en garçons va représenter le Sénégal».
Les adversaires et les chances du Sénégal
«On va affronter la Gambie qui a effectué sa préparation à Doha, la Sierra-Leone, le Cap-Vert, le Mali les deux Guinée : Bissau et Conakry. On attend leur confirmation. En tout état de cause, on est confiant de se rendre à la CAN et jouer à fond nos chances. Les joueurs s’adaptent à l’environnement et aux règlements. La communication de la paire, l’information automatique, l’aspect mental, la réflexion et le coefficient intellectuel sont très importants dans le Beach volley. Et en dehors des directives et consignes, c’est aux joueurs de trouver la bonne formule, la stratégie, les initiatives et les responsabilités car c’est là où se trouve la quintessence du Beach-volley. Nous avons beaucoup travaillé et amélioré ces aspects. Il y a de la place pour réussir le pari de l’organisation et de la participation».
Le cheval de bataille de la DTN
«Notre crédo reste toujours de relever le défi du volley-ball indor qui se pratique en salle et Beach-volley qui se joue à la plage et à ciel ouvert en filles et garçons surtout la petite catégorie. Et quoi qu’il en soit, c’est de mettre en place une bonne politique sportive pour permettre à ces jeunes de pratiquer pleinement cette discipline. Être au-devant de la Zone 2 et gagner des places en Afrique surtout chez les garçons qui ont connu beaucoup de retard. Par rapport aux filles, un travail colossal a été abattu avec des sorties en Championnat d’Afrique où elles avaient terminé à la 3ème place. Il faut continuer le travail et tout le monde doit s’y mettre pour trouver la formule chez les garçons et chez les filles. On a des ressources et le potentiel est là. C’est aux techniciens de se battre en collaboration avec la fédération et voir comment intégrer cette discipline dans les écoles pour détecter et récupérer des talents afin de les voir évoluer dans les clubs».
El H. M. Diop DIÈYE (Thiès)