Le président de l’Union sénégalaise de Voviam Viet Vo Dao (USV) livre sa satisfaction, après la tenue du championnat national de la discipline le samedi 18 novembre 2023 au stadium Amadou Barry. Expliquant l’importance de cette compétition, Dr Diomaye Dieng précise qu’elle permet de repérer les meilleurs athlètes pour constituer l’équipe nationale.
Entretien
Satisfaction après la tenue du championnat national
«Pour organiser le championnat national, on avait donné instruction aux présidents de Ligues en rapport avec les directeurs techniques régionaux d’organiser des championnats régionaux à l’issue desquels les trois meilleurs de chaque épreuve ont été sélectionnés pour faire la compétition nationale. Ce sont ces meilleurs qui se sont retrouvés afin que l’on puisse identifier les meilleurs. Et là, l’avantage de cette compétition c’est qu’elle nous permet de repérer les meilleurs athlètes et les sélectionner pour constituer l’équipe nationale de Vovinam Viet Vo Dao. Et quand on aura cette équipe nationale, la Direction technique va continuer les entraînements l’encadrement également pour permettre à cette équipe nationale-là d’être performante en perspective des compétitions africaines et mondiales».
Sur la réparation des 5 Ligues
«Oui, nous avons 5 Ligues. Chaque Ligue polarise un certain nombre de régions sauf Dakar et Thiès qui sont à l’échelle des régions éponymes. Maintenant, il y a la Ligue Nord qui prend Saint-Louis et toutes les autres régions Louga, Matam, entre autres. Il y a la Ligue Centre qui prend toutes les autres régions du Centre. C’est-à-dire Diourbel, Kaolack, Fatick, Kaffrine entre autres. Et la Ligue Sud qui prend toute la Casamance jusqu’à Tambacounda, Kédougou, etc. Voilà globalement l’ossature de l’Union sénégalaise de Vovinam Viet Vo Dao qui est représentative au niveau national avec bien sûr ses milliers de pratiquants, ses centaines de clubs».
Budget pour l’organisation du championnat national
«C’est juste la prise en charge des acteurs. Ce sont des récompenses, mais également c’est souvent les déplacements, entre autres. Déjà c’est une compétition qui n’est pas budgétivore. Parce que nous sommes intelligents, nous sommes habitués à l’organisation du championnat national. Globalement, les besoins étaient estimés environ à 7 millions FCFA. Mais il faut le dire, il y a des besoins qui peuvent attendre. Et d’autres qui ne peuvent pas. Par exemple les déplacements, la restauration entre autres. Et ça c’est gérable et on l’a bien géré».
Par Mamadou L. NDIAYE