Le manager des Lions du Beach Soccer, Ibrahima Ndiaye Chita, soulève quelques points importants dans la préparation pour le Mondial 2024 et les apports extérieurs qui ont été sollicités par la Fédération sénégalaise de Football (FSF).
Que pensez-vous de ce que Claude Barrabé pourrait apporter à cette équipe du Sénégal ?
Claude Barrabé a été sollicité par la Fédération sénégalaise de Football (FSF) pour de très bonnes raisons. D’abord parce qu’il a de l’expérience dans ce domaine et en même il est expert technique de la FIFA pour le Beach Soccer. On peut dire qu’il est venu apporter sa touche sur la préparation des Lions pour le Mondial et on ne peut que s’en réjouir. En même temps, il a été entraîneur de l’équipe de Beach Soccer de Madagascar où il a été champion d’Afrique en 2015 en battant le Sénégal en finale. La Fédération française a accepté de nous envoyer Barrabé sur la demande du Sénégal pour son expérience et de tout ce qu’il pourra apporter à cette équipe. Il est là pour aider le coach Diallo (Mamadou) sur la préparation de la Coupe du monde. En même temps cela fait plus de 7ans (depuis 2017) que nos entraineurs n’ont pas fait de stage. Il nous fera aussi une préparation de 5 ou de 6 jours pour les entraîneurs des équipes de Beach Soccer du Sénégal et éventuellement pour certaines personnes qui veulent épouser cette discipline. Claude, c’est quelqu’un de très disponible, on remercie vraiment la FSF pour ce geste noble.
Quels sont les apports sur le plan tactique ?
Ça se passe bien. On a commencé les entraînements avec Claude Barrabé, lundi, mais on voit qu’il a apporté quelques améliorations et c’est normal, c’est quelqu’un de très expérimenté, il maîtrise parfaitement la discipline. Comme vous le savez, la Coupe du monde est une compétition de haut niveau et partout où vous pouvez avoir des techniciens qui peuvent vous apporter, sur le plan tactique, c’est prenable et c’est souvent là qu’on pèche le plus. Et si on a quelqu’un comme Claude Barrabé au sein de notre groupe, je pense qu’on doit en profiter.
Comment se passe la préparation de l’équipe ?
On ira en Iran où on va jouer 3 matchs avec l’équipe d’Iran et puis revenir pour retourner en février à Dubaï où on jouera 2 matchs de préparation contre l’Italie et l’Argentine. Je pense que, pour une préparation, ça suffit parce que maintenant, ce n’est pas facile d’avoir régulièrement des matchs en Afrique. Quand tu regardes la géographie du Beach Soccer en Afrique, on ne voit plus maintenant la Côte d’ivoire ni le Nigeria… Il n’y a que les pays maghrébins (le Maroc ou l’Égypte). Donc pour avoir des matchs amicaux avec des équipes africaines, c’est tout à fait difficile. Pour les Européens, il y a un problème qui se pose des fois, c’est celui des visas. Personnellement, il fut une année où on m’a refusé le visa pour le Mondial du Portugal. Il y a tous ces paramètres qu’il faut tenir en compte. Ce n’est pas facile mais quand même on a pu avoir 5 à 8 matchs amicaux avec les Européens avant le match en Iran.
Rocky DIBA