La Fédération sénégalaise de Tir et Chasse a organisé la 1ère journée du championnat de tir au pistolet le week-end dernier. Le directeur technique national (DTN), Claude d’Almeida magnifie l’organisation et évoque les difficultés d’infrastructures.
La Fédération sénégalaise de Tir et de Chasse a organisé le week-end dernier une compétition standard de tir. À l’occasion de l’ouverture de la saison, 23 candidats se sont inscrits mais seuls 11 ont convergé sur le champ de tir au stand des Mamelles. Le directeur technique national (DTN), Claude d’Almeida explique : «On a fait participer tout le monde sur une discipline standard même si elle n’est pas olympique. On avait 23 athlètes inscrits sur la liste mais on a noté quelques absences».
Il ajoute : «Je crois que le plus important c’était de faire participer tout le monde, que ce soient des tireurs sportifs ou amateurs».
Claude d’Almeida détaille sur les objectif de la compétition : «Nous entreprenons de travailler sur le développement des athlètes : augmenter le niveau de formation des athlètes, développer la carabine, travailler sur l’école de tir pour être prêts lors des Jeux olympiques de la jeunesse (JOJ) Dakar 2026. Nous continuons de travailler avec l’équipe nationale pour qu’elle soit prête lors de nos prochaines sorties».
Le DTN souligne cependant les problèmes de la discipline. «Nous avons un problème d’infrastructures depuis la destruction de notre stand au niveau de la gendarmerie, nous essayons de maintenir le niveau et d’ailleurs même le président a fait le nécessaire afin de nous trouver un local», renseigne-t-il.
«Les stands devront être mis à niveau, on essaye de travailler sur des stands militaires alors qu’il nous faut en réalité des stands fermés pour pouvoir bien former les jeunes et les mettre en confiance», indique l’ancien athlète, très distingué par le passé pour avoir fait ses preuves dans les stands de tir nationaux, continentaux et mondiaux.
Rocky DIBA