Blessé le 7 février 2024 à la CAN 2023, l’ailier ou piston des Lions du Sénégal, Krépin Diatta, a renoué avec la compétition en club avec Monaco (Ligue 1 française) en tant que remplaçant.
Après avoir fait son retour sur les terrains le 17 mars dernier face à Lorient, où il avait remplacé Wissam Ben Yedder en fin de match (83’), Krépin Diatta pourrait retrouver sa place de titulaire dans le onze du coach Adi Hütter pour défier le FC Metz de son coéquipier en sélection, Lamine Camara, pour le compte de la 17ème journée de Ligue 1, ce samedi 30 mars. L’international sénégalais avait en effet retrouvé son groupe de performance à la veille de la réception de Lorient, après plus d’un mois d’absence dû à sa blessure, avec une lésion au psoas droit.
Monaco reste sur une grosse contreperformance à domicile lors de la précédente journée avant la trêve internationale, en se faisant égaliser dans les arrêts de jeu (95ème) par Lorient (2-2), alors qu’une victoire lui aurait offert la deuxième place derrière le PSG.
La titularisation de Krépin Diatta contre le relégable Metz pourrait permettre au club de la Principauté de consolider sa 3ème place qualificative directement en phase de poules de la Ligue des champions, voire de chiper la 2ème si Brest est accroché par le même Lorient.
Auteur de 17 apparitions cette saison, dont 7 titularisations avec le club du Rocher, l’ailier droit sénégalais sera en quête d’une huitième titularisation avec l’AS Monaco (3ème, 46 points).
En sélection, le champion d’Afrique 2021 n’était pas pressenti pour les amicaux contre le Gabon et le Bénin, joués les 22 et 26 mars derniers à Amiens à cause de sa blessure. Mais aussi par le fait qu’il soit sous le coup d’une suspension de deux matchs ferme par la Confédération africaine de Football (CAF), pour ses propos polémiques après l’élimination des Lions par la Côte d’Ivoire, en 8ème de finale de la Coupe d’Afrique 2023.
Diatta (38 sélections, 2 buts) devrait purger sa sanction en juin prochain, lors des éliminatoires du Mondial 2026 contre la RD Congo et la Mauritanie.
Aïssatou DIÈNE