Le ratio est faible pour le classement des buteurs en Ligue 1. Parti en Pologne depuis janvier 2024, l’ex-attaquant de Teungueth FC (Ligue 1), Mbaye Jacques Ndiaye (8 buts), est toujours en tête des meilleurs buteurs du championnat. Ses concurrents ne l’ont toujours pas rattrapé, après 20 journées.
Contrairement à la Ligue 2 où l’actuel meilleur artificier Amadou Erasme Badiane de HLM de Dakar totalise 11 buts, le ratio est très faible en Ligue 1. En effet, l’actuel meilleur buteur de ce championnat compte 8 réalisations. Il s’agit de l’ex-attaquant de TFC, Mbaye Jacques Ndiaye qui a signé en Pologne. Depuis son départ en janvier 2024, ses concurrents pour le titre de meilleur buteur ne l’ont toujours pas rattrapé, après 20 matchs en Ligue 1.
Abdoulie Kassama bloqué à 7 buts
Le Gambien Abdoulie Kassama qui veut dépasser au classement Mbaye Jacques Ndiaye, pour conserver son titre de meilleur buteur de Ligue 1 décroché l’année dernière avec le Casa Sports (il avait marqué 12 buts), n’a pas encore atteint ce nombre. Le milieu excentré des Crabes est toujours bloqué à 7 buts.
Ibrahima Niane détient le record
La meilleure performance en Ligue 1 a été réalisée par Ibrahima Niane. L’attaquant d’alors de Génération Foot (Ligue 1) avait terminé meilleur buteur du championnat, en inscrivant 19 buts avec les Grenats, à l’issue de la saison sportive 2016-2017. Ses bonnes performances lui ont valu une signature au FC Metz (France).
Interrogés, les techniciens locaux tentent d’apporter des réponses à cette inefficacité offensive des attaquants. Ils ont évoqué plusieurs facteurs.
Mamadou L. NDIAYE
Abatalib Fall, DT AS Bambey (N1)
«On a du mal à conserver nos bons attaquants»
«On a du mal à conserver nos bons attaquants. Les joueurs qui sont efficaces quittent le championnat, pour aller signer à l’étranger. Ce qui fait que c’est un éternel recommencement. Il y a aussi l’état des pelouses qui ne sont pas bonnes. Ici on joue sur du gazon synthétique, alors que les pelouses synthétiques ont une durée de vie très limitée. Souvent, elles ne sont pas arrosées. Le manque de terrain d’entraînement aussi constitue un problème. Beaucoup de clubs n’ont pas de sites, pour faire certaines répétions, surtout les attaquants qui demandent une préparation spécifique. Si tu loues des terrains pour 1 heure ou 1 heure de temps et trente minutes, c’est difficile de faire correctement le travail».
Cheikh Sidi Ba, directeur sportif du Jaraaf
«On doit regarder la qualité de nos pelouses»
«Je pense que c’est par rapport à la qualité des avant-centres que l’on trouve actuellement dans le championnat national. Je pense qu’avant, on avait de bons avant-centres qui marquaient beaucoup de buts. Et maintenant d’année en année, on voit que la qualité baisse. Je pense qu’il y a un travail qui doit être fait derrière. Les attaquants doivent beaucoup travailler pour avoir cette facilité à marquer. Il y a un travail individuel qui doit être fait derrière. Il y a la disparition de numéro 10, de grands passeurs que l’on avait avant. On avait de grands numéro 10, des joueurs qui étaient bons dans les passes décisives. Et aussi la disparition de grands attaquants, qui étaient des tueurs. On doit aussi regarder la qualité de nos pelouses, qui sont parfois impraticables. Ça impacte négativement sur la performance de nos attaquants».
Par Mamadou L. NDIAYE