Le champion d’Allemagne, Leverkusen, avec ses internationaux africains, a réussi un grand coup en allant s’imposer à Rome, face à l’équipe éponyme, en demi-finale aller d’Europa League (0-2). Quant à Marseille, elle est maintenue en vie grâce à une frappe malicieuse du Congolais Mbemba (1-1, 20’).
C’est à Rome que les secousses ont été ressenties. Un épiphénomène, si on s’en réfère aux standards du champion d’Allemagne qui reste sur un 47ème match sans défaite, toutes compétitions confondues. Même si Boniface n’a pas marqué, Edmond Tapsoba et Tell Nathan ont été au diapason. Attentif en défense, le Burkinabé a été intraitable dans les duels, participant à garder inviolés les buts allemands. Avant la rentrée de Kossonou, qui s’y est mis rapidement pour apporter sa contribution à l’effort collectif de conservation d’un résultat précieux, dans la perspective d’une future qualification en finale.
Mais c’est surtout la prestation du Marocain Amine Adli qui a été impressionnante. Dans les moments chauds, sa capacité à conserver le cuir et à aérer le jeu, a été bien appréciée. Sans oublier ses prises de risques qui ont mis à bout de nerf des adversaires désabusés. Au final, la victoire est amplement méritée et Leverkusen franchit un autre palier dans une saison presque dantesque.
Au Vélodrome par contre, Marseille n’a pas été à la fête. Très tôt cueilli à froid par Atalanta, dans une ambiance incandescente, par une réalisation de Scamacca (11’). L’attaquant bien décalé sur le côté gauche de la défense phocéenne place le ballon hors de portée du gardien français. Mais Marseille ne va pas gamberger longtemps. Après une poussée forte, Kondogbia glisse le cuir à Mbemba (20’). Sa frappe malicieuse trouve le côté opposé des buts de Musso, pour l’égalisation. Un équilibre au tableau d’affichage qui va doper les Marseillais. Aubameyang, meilleur buteur de la compétition avec 10 réalisations, ne parviendra pas à accroître son bilan. Ses frappes (42’, 53’) n’ébranleront pas l’édifice bergamasque. Moins encore, les rushs tout en puissance de Mombagna (78’), que cette frappe d’Ounahi (80’) qui atterrit sur la barre des buts italiens, ne décanteront la partie.
Du côté italien, Ademola Lookman, l’attaquant nigérian aura donné du fil à retordre à la défense française qui aura tenu bon. Marseille, malgré ce nul, conserve toutes ses chances dans une semaine lors de la phase retour.
Séga Diallo