stades.sn – Membre du Comité exécutif de la Fédération sénégalaise de Football (FSF), une voix autorisée à parler de l’Assemblée générale ordinaire, dont la tenue fait polémique pour non-respect de délai de convocation, entre autres griefs, Amara Traoré martèle avec forces que «ce sont les clubs qui ont validé le changement des statuts en apportant des infirmations dans ce sens».
Lors de la dernière AG élective, les gens avaient soulevé la nécessité d’aller vers la refonte des textes qui ne cadraient plus avec la réalité. Le camp vainqueur, celui d’Augustin Senghor, avait pris bonne note, et avait promis de s’y atteler.
« Après les élections, un processus a été enclenché dans ce sens. La Commission juridique de la fédération a été à la rencontre des quatorze ligues de football et tous les clubs y afférents, amateurs comme professionnels. On a pris article par article des statuts et recueillis les avis de tous. Les fédéraux ont pris note de toutes les observations, liées aux changements désirés par les clubs. Une réunion a été convoquée après cette première étape dans un hôtel à Mbour pour partager ce qui a fait l’objet d’une première mouture, entre les membres du Comité exécutif et quelques personnes-ressources. Une restitution a été faite dans les grandes lignes du document, qui prenaient en compte les amendements des clubs qui répondant aux normes édictées par la CAF et la FIFA», explique l’ancien président de la Linguère de Saint-Louis.
Qui renseigne que cette première étape a été suivie d’autres rencontres avant la validation finale. « Une fois cette étape passée, les membres de la commission juridique sont retournés à la base avec la première mouture pour partager avec les clubs et éventuellement prendre en compte les dernières observations. Effectivement, certains ont apporté des modifications et d’autres ont constaté que leurs doléances ont toutes étaient prises en compte», martèle Amara Traoré.
À l’en croire, le processus a pris en compte la participation des clubs, qui ont apporté toutes les contributions nécessaires, du début à la fin, avant d’en arriver à cette ultime étape, la validation par l’Assemblée générale ordinaire. « Au sortir de ces deux étapes, les clubs avaient fini de valider les modifications apportées aux statuts. On a envoyé cette mouture finale à la CAF, à la FIFA et à l’État du Sénégal. La fédération était en conformité avec ses instances dirigeantes du football africain et mondial. Maintenant, c’est à l’Assemblée générale ordinaire de valider toutes ces modifications apportées à nos statuts. C’est ça le processus et c’est le fait des clubs », rembobine le membre du Comex.
Quid du collectif des présidents de clubs qui s’agitent et dénoncent le non-respect du délai de tenue de l’AGO. Sa réponse reste sibylline : «Dans une assemblée, c’est la majorité qui commande, la minorité s’agite».
Séga DIALLO