Le coach du Jaraaf se réjouit du point du nul décroché par son équipe dans le choc face à Guédiawaye FC (0-0), dimanche au stade Amadou Barry, en clôture de la 14ème journée de Ligue 1. Malick Daf affirme que son club a proposé un bon contenu.
Entretien.
Satisfaction du contenu contre le Guédiawaye FC
«On s’attendait à livrer un match difficile, en sachant que nous avons fait une première partie sans défaite. Chacune des deux équipes voulaient gagner ce match. Mais Alhamodoulilah, on est bien rentré dans le match avec une bonne entame, une bonne maîtrise et un bon jeu collectif. On s’est créé beaucoup d’occasions. Malheureusement, on a péché dans la finition, par manque de lucidité et d’application. Deux sur la barre transversale et 1 sur le poteau. C’est comme ça le football, il y a des jours où ça ne passe pas. Mais le contenu est très bon. Les gosses ont livré une très bonne partie. Ils ont respecté les consignes, tactiquement. Techniquement, l’équipe a bien déroulé, a joué son jeu. Mais en face aussi, il y a une bonne équipe, un très bon entraîneur. C’est un partage des points, chacun prend un point et rentre chez lui».
Changements tardifs effectués
«Non, l’équipe était bien en place. L’équipe créait des occasions et je pense que, le plus difficile en football, c’est de créer des occasions. L’équipe jouait bien. Donc, avec Souleymane Cissé, Abdoulaye Oualay et Ameth Niang, il y a beaucoup de vitesse devant. Donc, ce n’est pas intéressent de faire un changement en ce moment-là. L’attaque était bien en place, on se projetait vers l’avant, on créait des occasions, frappait au but. Donc il fallait être un peu patient. Vous avez vu que l’attaquant Amadou Macky Niang même n’a pas été dangereux, après son entrée en jeu».
La perte du fauteuil de leader
«Non, ce n’est pas intéressant. Nous jouons un championnat où les points sont importants. On a pris un point à l’extérieur et il faudra le positiver. Mais perdre le fauteuil maintenant, je préfère le prendre à la fin du championnat à la 26ème journée. Pour moi, c’est le plus important».
Par Mamadou L. NDIAYE