Le Casa Sports est en train de vivre sa pire saison dans l’élite depuis le professionnalisme. L’équipe phare de la région de Ziguinchor occupe la 14ème et dernière place de Ligue 1, avec trois défaites et 1 nul. Une situation délicate pour l’équipe qui jouait les grands rôles dans ce championnat.
L’équipe de Casa Sports n’a pas connu un début de championnat agréable. Le champion de l’édition 2022 est plongé dans les bas-fonds du classement avec 1 nul et trois défaites consécutives. Le Casa Sports est dans une situation délicate inhabituelle. «Je ne peux pas donner d’ explications à ces défaites. Tout ce que je dois faire lors des entraînements, je l’ai fait. Maintenant, ce qui explique ces défaites, peut-être que l’équipe est jeune. Ils (les jeunes) n’ont pas encore la température du championnat. Il leur manque de l’expérience. C’est pourquoi, ils font des erreurs individuelles», essaie d’expliquer Ansou Diadhiou.
Mise en place d’un niveau cycle
D’après lui, Il y a le renouvellement de l’effectif. «Nous sommes encore en train de mettre en place un nouveau cycle encore. Donc, cela va prendre du temps pour que la cohésion puisse vraiment exister. Je pense que ça doit être cela. Nous avons l’espoir. Les jeunes vont s’adapter au fur et à mesure», pense le coach du Casa Sports.
Le technicien ziguinchorois souligne que la méforme actuelle de l’équipe n’est pas liée au départ de certains joueurs dits cadres (Ethane Aimé Tendeng, Abdoulaye Diédhiou, Abdoulie Kassama, Aliou Diatta, etc ). «Je n’appelle pas cela des départs. On est à la fin d’un cycle. Et il fallait refaire notre cycle. Et pour le faire, il nous faut de jeunes joueurs pour pouvoir se maintenir au sommet du football sénégalais», fait-il savoir. Il poursuit : «Maintenant, cette année, les ambitions vont rester les mêmes tout en sachant que nous avons une équipe jeune. Et que le travail n’est pas seulement pour cette saison. C’est dans la durée. Il faut que nous (les entraîneurs) soyons patients parce que mettre une nouvelle équipe ne se fait pas en un mois, trois ou six mois. Cela va prendre du temps».
«Normal qu’on soit dans ce trouble d’eau»
Ansou Diadhiou affirme que le cycle qu’ils avaient déjà, ils ont fait avec eux (les joueurs) au moins deux ans. «Et à partir de la deuxième, troisième et quatrième année que nous commençons à avoir des consécrations. Pour moi, c’est normal qu’on soit dans ce trouble d’eau. Mais en tout cas, nous espérons que nous allons nous en sortir. On ne lâche pas. Le travail qu’on est en train de faire, on va l’augmenter pour les aider à venir à leur meilleur niveau», promet-il.
La situation n’est pas inquiétante
Il y a des années le Casa Sports jouait pour le maintien (2017-2018 et 2018-2019). Cette année, l’équipe est en train de broyer du noir. Une situation inconnue du coach. «Depuis que je suis à la tête du Casa Sports, je n’ai jamais connu cette situation. Mais, ce n’est pas inquiétant pour moi parce que je sais le travail que je suis en train de faire pour les faire revenir à leur meilleur niveau», argue-t-il.
Maintenant, d’après lui pour un supporter lambda, c’est sûr que c’est inquiétant pour lui. Mais, en tant que technicien, il sait ce qu’il a et pour le moment, ce n’est pas alarmant.
Deuxième pire attaque avec 2 buts marqués, à égalité avec Génération Foot et AS Pikine et détenteur de la pire défense (7 buts encaissés), le Casa Sports accueille l’US Gorée lors de la 5ème journée.
Cheikh Demba NDIAYE