«Pas de honte de perdre devant le Jaraaf»
Dimanche, pour le choc au sommet de la 22ème journée de Ligue 1 entre le leader Teungueth FC et son dauphin Jaraaf au stade de Ngor, leprésident de TFC, Babacar Ndiaye,a commencé le match dans la loge officielle, aux côtés des responsables du Jaraaf, pour le terminer sur la main courante. Preuve que les péripéties de la rencontre ont dû dicter sa conduite. S’érigeant en sauveur quand la tension était à son comble, il n’a pas hésité à exhorter les supporters au calme afin que le match puisse arriver à son terme.
«Le Jaraaf nous a été largement supérieur ce soir. Ils ont été bien meilleurs que nous. C’est loin d’être fini et on conserve toujours notre place de leader. Il reste quatre journées, on recevra deux fois à domicile et on se déplacera autant de fois. C’est à nous de bien nous préparer en conséquence», explique le président Babacar Ndiaye.
Ce match a généré beaucoup de tensions du fait de l’enjeu, forcément. Tout de blanc vêtu, il a été demander aux supporters d’arrêter les jets de projectiles et de laisser la rencontre se terminer. «Ce n’est pas la peine de se battre. On est une équipe jeune qui cherche sa voie. Il n’y a pas de honte à perdre devant le Jaraaf qui est une grande équipe, avec une histoire et de grands dirigeants. Toutes les équipes perdent des matchs. Ce soir, ils nous ont été largement supérieurs», reconnaît le président rufisquois. Ce dernier interrompt promptement notre entretien pour tancer un joueur dont les propos sonnaient mal aux oreilles.
Quid d’une équipe de Rufisque méconnaissable ? «C’est vrai que je n’ai pas reconnu l’équipe. L’enjeu a dû les crisper. L’équipe est composée de jeunes et ils ont fait montre d’une certaine inexpérience. Il leur faudra du temps pour acquérir suffisamment de métier afin de faire face à ce genre d’évènements», ajuste le président Babacar Ndiaye.
Qui souligne cependant que l’équipe est bien là où elle se trouve. «On est bien leader, ce qui n’était pas évident au départ. Mais à force de travail et de confiance en soi, les jeunes sont à leur place», dit-il.
Séga DIALLO