Le comité Allez Casa à un nouveau président en la personne de Djibril Guèye, qui a succédé à Malamine Tamba. Ce dernier n’ayant pas sollicité un autre mandat. Le nouveau président décline ses objectifs et indique qu’il va s’appuyer sur les acquis de son prédécesseur pour poursuivre le travail.
Quels sentiments vous animent après avoir succédé à Malamine tamba à la tête d’Allez-Casa ?
C’est un sentiment de satisfaction, une grande satisfaction. Connaissant l’envergure d’Allez Casa (comité des supporters du Casa Sports) et la qualité de gestion qui a permis au président sortant Ma[1]lamine Tamba de le hisser à un certain niveau, lui succéder après une élection ne peut être qu’un senti[1]ment de satisfaction.
Votre prédécesseur a effectué un bon travail. Sur quels leviers comptez-vous pour suivre ses pas voire faire plus que lui ?
Comme vous l’avez souligné, le président sortant, Malamine Tamba, a propulsé Allez Casa à un niveau très élevé grâce à une organisation efficace. En tant que son collaborateur, j’ai cheminé avec lui tout au long de son mandat en tant que responsable dans le comité Allez Casa et le Casa Sports. Les acquis sont donc là, et les étapes franchies ensemble sont cruciales pour maintenir la trajectoire du succès. Nous n’allons pas réinventer la roue, mais plutôt nous appuyer sur ces acquis et introduire les changements nécessaires, en mettant l’accent sur la promotion sociale. Nous envisageons de promouvoir davantage la cohésion en interne et de nous ouvrir à d’autres structures de comités de supporters dans le pays afin de collaborer et de donner un statut officiel à ces groupes. Nous avons une vision claire de nos objectifs.
Dans un passé récent, Allez-Casa a connu des moments de turbulence avec une autre frange de la structure. Comptez-vous réunir les deux camps pour l’unité définitive de la structure ?
Le problème de scission au sein d’Allez Casa est désormais derrière nous. Beaucoup d’eau a coulé sous le pont depuis. Aujourd’hui, tout est rentré dans l’ordre, et les sympathisants ainsi que les sociétaires qui avaient quitté sont tous revenus et ont réintégré le groupe. Chaque week-end, ils participent au stade dans une atmosphère de fair-play, chantant et dansant avec les autres. Nous nous engageons pleinement à consolider ces acquis et à mettre en place les stratégies nécessaires pour prévenir d’éventuels conflits. Les conflits font partie intégrante de la vie de groupe, chaque individu apportant ses ambitions et sa perception des choses. Cependant, je pense que, aujourd’hui, tout le monde a fini par comprendre que nous recherchons la même chose. L’intervention d’autres présidents, tels que Seydou Sané, a contribué à résoudre le problème, et aujourd’hui, nous regardons vers l’avenir de manière positive.
Daouda SENE (Saint-Louis)