La Confédération africaine de Football a révélé jeudi les primes aux vainqueurs de la compétition. Le pays qui va soulever le trophée de la 34ème édition, va recevoir une prime de 7 millions de dollars américains, soit environ 4.2 milliards FCFA.
L’autre finaliste recevra 4 millions USD, soit 2.4 milliards FCFA. Les deux autres ½ finalistes recevront chacun 2.5 millions USD (1.5 milliard FCFA) et les quarts de finalistes 1.3 million USD (779 millions FCFA).
Ce sont des dotations conséquentes qui valorisent la plus grande des compétitions sur le continent africain.
Le président de la CAF, le Sud-Africain Patrice Motsepe, de s’en réjouir et espérer que ces fonds seront aussi utilisés pour le développement local du football : «Nous avons augmenté le prix du vainqueur de la CAN à 7 000 000 USD, ce qui représente une augmentation de 40% par rapport à la CAN précédente. Je suis convaincu qu’une partie de ce montant contribuera au développement du football et profitera à toutes les parties prenantes du football, tout en aidant nos associations membres dans leur administration».
Traditionnellement, ces fonds sont souvent dilapidés en primes des joueurs et des dirigeants ou sont simplement détournés. Une quote-part devrait être définie au départ pour que toutes les composantes d’un football national puissent en bénéficier : les joueurs, la fédération et ses démembrements, les clubs professionnels, le football amateur et le football féminin, les infrastructures sportives.
Le Sénégal, successivement quart de finaliste (CAN 2017), finaliste (CAN 2019) et vainqueur en 2022 (CAN 2023), n’a pas vu l’ombre d’une infrastructure construite sur ses fonds, dans un pays qui manque cruellement de stades de football fonctionnels, même de 5 à 15 mille places.
Espérons que les Lions de la Téranga vont décrocher leur seconde étoile en Côte d’Ivoire pour contribuer au développement du football local, qui a produit les stars Sadio Mané, Kouyaté, Ismaïl Sarr, Kouyaté, Lamine Camara…
El Hadj Ndiaye KANE