« On a une finale contre le Nigeria »
Les Lionnes du basket sont actuellement en préparation en Belgique pour le Tournoi de qualification olympique (TQO), où elles vont affronter le Nigeria, la Belgique et les États-Unis. Président de la Fédération sénégalaise de basket-ball (FSBB), Me Babacar Ndiaye estime qu’il faut impérativement battre le Nigeria pour espérer se qualifier.
« Les éliminatoires des Jeux olympiques, c’est ce qu’on appelle les TQO. C’est également une compétition très élevée, parce que seize (16) équipes se disputent douze (12) places dans le monde », souligne d’emblée le patron du basket sénégalais.
Le Sénégal, avec son statut de vice-champion d’Afrique, est dans un TQO composé des Américaines, championnes du monde, des Belges, championnes d’Europe, des Nigérianes, championnes d’Afrique.
Les Américaines sont qualifiées d’office pour les JO en leur qualité de championnes du monde. Il y aura donc deux places pour trois équipes : Sénégal, Nigeria et Belgique.
«C’est un niveau élevé où il y a une place pour les deux équipes africaines à savoir le Sénégal et le Nigeria. Le vainqueur du match Sénégal / Nigeria aura de réelles chances de représenter le continent africain aux JO. L’équipe belge, que j’ai vue lors du dernier Championnat d’Europe qu’elle a remporté, sera difficile à battre. Maintenant, on n’y va pas en victimes expiatoires», indique Me Babacar Ndiaye.
Selon lui, le choc Sénégal / Nigeria de jeudi sera le prolongement de la finale de la 28ème édition de l’Afrobasket féminin 2023 au Rwanda.
Les Nigérianes avaient remporté cette finale devant le Sénégal (84-74), pour leur 4ème sacre de suite depuis 2017.
«C’est une finale, un match qu’il faut impérativement gagner pour pouvoir garder ses chances de se qualifier. Comme on a l’habitude de le dire, le Nigeria est le favori. Si on voit les rencontres des cinq (5) dernières années, le Sénégal est l’outsider. Mais sur un match, on va essayer de faire le hold-up et nous travaillons sur ça», insiste-t-il.
Avant d’aborder le court temps de préparation des Lionnes avec le nouveau sélectionneur Alberto Antuño : « Vous conviendrez avec moi qu’avec un nouvel entraîneur, le temps de préparation n’est pas très suffisant, mais c’est la réalité de la compétition, d’une durée très courte. La compétition doit démarrer jeudi et les joueuses ont joué au niveau de leurs clubs le week-end. On a juste trois jours comme temps de préparation. On a préféré aller se préparer directement sur le lieu de la compétition. Du lundi au mercredi, il y aura cinq (5) séances d’entraînement ».
Tidiane NDIAYE