Habité par une grande passion et une grande détermination pour les concours de saut d’obstacles en sports équestres, Joachim Mendy se heurte à des défis considérables en raison du manque d’équipements et de compétition.
Cavalier talentueux, Joachim Mendy voit sa quête d’excellence freinée par des obstacles bien plus difficiles que ceux du parcours. Sociétaire de l’Écurie Hann Marinas et entraîné par Anaïs Grange, ce cavalier âgé de 27 ans a commencé son aventure équestre il y a déjà dix ans.
«En 2014, j’étais palefrenier. Je m’occupais juste de l’entretien des chevaux. Et en 2015, j’ai commencé à monter à cheval», explique-t-il.
Sur le dos de son cheval, Sirr Mbaye, il déploie un dévouement inébranlable au saut d’obstacles. Il évolue en catégorie junior : «J’aime pratiquer ce sport, c’est une passion pour moi».
Avec son ardeur et son talent indéniable, il est confronté à des difficultés qui freinent sa progression. Le principal obstacle auquel le cavalier fait face est le manque d’équipements et de compétition pour sa catégorie au Sénégal.
«Nous manquons de chevaux, car ils sont très coûteux. Pour concourir en catégorie supérieure, il faut avoir un cheval qui réponde aux normes de cette catégorie. Si j’avais un grand cheval, je pourrais faire la Nationale 2 ou 1», explique-t-il.
Les parcours d’obstacles exigent une précision et une agilité maximale, mais les sauteurs et leurs montures sont souvent contraints de s’adapter à des équipements obsolètes et inadaptés, mettant en péril leur sécurité et compromettant leurs performances.
Le manque d’infrastructures adaptées ajoute une couche supplémentaire de difficultés, limitant les possibilités d’entraînement et de compétition pour les cavaliers passionnés comme Mendy.
En dépit des difficultés, Joachim Mendy refuse de baisser les bras. Sa détermination et son amour pour les chevaux continuent de le pousser à aspirer à un meilleur devenir : «Je travaille beaucoup à l’entraînement, car j’ambitionne de devenir champion du Sénégal, avant de me projeter vers l’extérieur».
Il rêve d’un avenir où les cavaliers du Sénégal auront accès à des équipements de qualité et à des infrastructures modernes, leur permettant de rivaliser à armes égales sur la scène locale et internationale.
Christ Dianga MOUNGOULOU