Initialement prévu pour les 5 et 6 novembre 2023, le démarrage du championnat du Sénégal est décalé au week-end 11 et 12 novembre prochain. Selon le président de la commission des compétitions nationales de rugby, Omar Diagne, ceci est lié à l’indisponibilité du stade-mère, le camp Bel-Air.
Le démarrage de la saison 2023-2024 de rugby a été reporté. Du moins, c’est l’annonce faite par le chargé des compétitions nationales de la Fédération sénégalaise de Rugby (FSR), Omar Diagne. «Donc, les dates du 11 et 12 novembre sont retenues. La raison est que le stade de Bel-Air n’est pas disponible actuellement en raison de travaux. En plus, il y aura un combat de lutte ce dimanche à l’Arène nationale. Ce qui pourrait compliquer l’organisation des matchs. Donc, nous avons jugé nécessaire de le reporter», explique-t-il.
Ladite fédération compte débuter la saison avec le rugby à VII. Avec 16 équipes, les formations seront réparties en deux poules de 8. La poule A jouera à Dakar, alors que celle B déroulera ses journées à l’intérieur du pays, notamment à Somone (Mbour).
«D’habitude, on organise comme ça cette compétition (Rugby à VII). À l’issue de la saison, les deux premiers de la poule B rejoignent la poule A et les deux derniers de la A seront relégués en poule B», précise le secrétaire général de la FSR.
Championne en titre de cette compétition, l’Association sportive des forces armées (ASFA) reste incontestablement favorite de la présente saison. «Actuellement, nous n’avons pas encore vu les équipes jouer mais après une à deux journées, on pourrait voir la qualité des unes et des autres. Mais, il faut le dire, l’ASFA reste logiquement favorite», confirme Omar Diagne. Avant d’expliquer : «Comme l’année dernière, elle était une équipe difficile à contenir. En revanche, il faudra attendre pour voir ce que nous réservent les autres formations. Avec une bonne préparation hivernale, les équipes peuvent être plus revigorées».
La prochaine saison réserve donc de grandes sensations chez les seniors. En revanche, sur le plan organisationnel, la fédération avoue rencontrer des difficultés, notamment sur les édifices sportifs.
«Notre problème reste les infrastructures. Nous avons du mal à trouver des stades où organiser nos journées. Avec le démarrage de la Ligue 1 de football et le déroulement du Navétane, c’est un peu compliqué de dérouler notre programme», soutient Omar Diagne, qui indique «notre seul refuge est la camp militaire de Bel-Air, sinon tu es obligé de jouer sur du terrain sablonneux». Ce qui représente, selon lui, un risque sur la santé et sur la carrière des joueurs. C’est très compliqué.
Moustapha GUEYE