Les origines
Stades.sn – Le football serait un dérivé du «calcio», pratiqué à Florence à la Renaissance. Mais les premières règles de ce sport sont ébauchées en Angleterre, à l’université de Cambridge, en 1846, et c’est la Fédération anglaise, née en 1863, qui édicte les lois du jeu, pour un premier match international entre l’Angleterre et l’Écosse en 1871 (0-0).
Le football masculin est apparu aux JO dès les Jeux de Paris, en 1900, pour une victoire de l’Angleterre, et il n’a plus jamais quitté le programme olympique, sauf en 1932 à Los Angeles.
Les Jeux de 1992 à Barcelone marquent un tournant: les professionnels sont autorisés à jouer, mais, contrairement au tournoi féminin, les participants doivent avoir moins de 23 ans, hormis un maximum de trois joueurs plus âgés par sélection.
L’épreuve
Le football oppose deux équipes de 11 joueurs, dont un gardien de but, sur un terrain d’environ 100 m de long sur 65 m de large. Les buts font 7m32 de large sur 2m44 de hauteur. Les matchs durent deux périodes de 45 minutes, avec, dans les phases à élimination directe, une prolongation de deux fois 15 minutes en cas d’égalité. Si l’égalité persiste, le vainqueur est décidé après une séance de tirs au but.
La compétition débute par une phase de poules, avec quatre groupes de quatre équipes. Les deux premières de chaque groupe disputent des quarts de finale jusqu’à la finale pour la médaille d’or.
Nigeria et Cameroun
Depuis qu’il est ouvert aux professionnels, le tournoi olympique a permis de faire éclater aux yeux du monde deux générations dorées de sélections africaines, le Nigeria en 1996 et le Cameroun en 2000.
À Atlanta, Amunike, Babayaro, Ikpeba, Kanu, Okocha, Oliseh, Oruma ou West terrassent à la surprise générale l’Argentine en finale des Jeux, après avoir éliminé le Brésil de Bebeto, Ronaldo, Rivaldo et Roberto Carlos en demie. Ils permettent au continent africain de remporter sa première médaille d’or en 100 ans dans un tournoi de football.
Quatre ans plus tard à Sydney, c’est le Cameroun de Samuel Eto’o, Patrick Mboma ou Modeste Mbami qui les imite en venant à bout de l’Espagne de Carles Puyol et Xavi Hernandez en finale.