Le milieu de terrain de 32 ans n’oublie pas la sélection. Performant avec Pau (Ligue 2 France) depuis la saison dernière, Henry Saivet rêve de disputer la prochaine CAN.
Il faisait partie des cadres du sélectionneur Aliou Cissé lors de la CAN-2019 en Égypte. Titulaire indiscutable au Caire, Henry Saivet avait même intégré l’équipe-type du tournoi. Mais une histoire de méforme en club l’avait privé de sélection. Depuis la finale perdue face à l’Algérie (0-1), le milieu de terrain de 32 ans n’est plus revenu dans la Tanière. Maintenant qu’il tourne en pleine régime en Ligue 2 française, Henry est en train de retoucher son «Saivet». Son objectif : retrouver la sélection et la Coupe d’Afrique des Nations. «Sincèrement, à l’heure actuelle, pour le Sénégal, me voir disputer la prochaine CAN c’est possible. Même si ce sera très difficile. Je pense juste à prendre du plaisir sur le terrain avec mon club, à mettre bien mon équipe, faire en sorte qu’elle joue le haut du tableau en championnat et qu’elle se maintienne pour la saison à venir. C’est ma motivation. C’est la seule chose qui me préoccupe : pouvoir maintenir le club en Ligue 2, être bon sur le terrain», explique l’ancien joueur de Bordeaux dans un entretien accordé à 90 Football.
«Je vais tout faire pour être performant»
Auteur de 4 buts et 2 passes décisives en championnat avec Pau, Henri Saivet nous rappelle qu’il est un joueur d’un tout autre calibre et qu’il fait partie des meilleurs à son poste, avec une polyvalence et une palette technique toujours aussi importante pour un entraîneur. Spécialiste des coups de pieds arrêtés, il pourrait être utile à la CAN, même s’il n’y croit pas trop. «La sélection, sincèrement je n’y pense pas. On verra avec le temps. Je vais tout faire pour être performant pour pouvoir y être», dit-il. «Je sais que j’ai ma place dans le groupe. Aujourd’hui, je le sais pertinemment. Après, c’est à l’entraîneur de faire ses choix. C’est mon ambition personnelle, ma motivation. Je sais que j’ai ma place dans ce groupe. La plupart des joueurs qui sont actuellement en sélection, je les ai connus. Quand on parle, certains me font comprendre que : «en fait on a un peu besoin de toi quand même… ». Oui, je le sais, mais c’est l’entraîneur qui fait ses choix. Je sais que j’ai ma place et c’est le plus important», insiste Henry Saivet.
Son retour en sélection risque d’être compliqué, puisque dans l’entrejeu, la concurrence est rude. Nampalys Mendy, Pape Matar Sarr, Pathé Ciss ou encore Idrissa Gana Guèye semblent avoir pris de l’avance sur lui.
Aliou FAYE