(stades.s) C’est un homme comblé qui a répondu à nos questions. Passé par un épisode douloureux face au Jaraaf (défaite 3-0), le voilà qui tire le jackpot pour sa première sur le banc avec Teungueth FC (TFC). Terminer champion avec l’équipe de Rio constitue un véritable pied de nez au club de la Médina, qui n’a jamais su comment gérer le jeune coach, passé par le Jaraaf avant d’être limogé. À Rufisque, il s’épanouit et gagne.
Entretien.
Comment avez-vous vécu votre premier sacre en tant que coach ?
Avec beaucoup de fierté et de satisfaction. Fierté parce que l’objectif qui m’a été assigné par le club était de remporter le championnat. Satisfaction aussi, car le CV d’un entraîneur n’est bon que par les titres remportés.
Vous est-il arrivé de douter un seul instant de rater le bon virage ?
Douter, non. Car nous valorisons le travail collectif de tout le club, du président au staff. Le staff technique est aussi en phase avec les supporteurs. Ce travail transversal est tellement sérieux et ordonné, qu’à aucun moment, nous avons pensé ne pas aller au bout et remporter le titre de champion. Notre constance était notre motivation, cela nous permettait de dissiper tout échec.
Comment jouer le dernier match à domicile alors que vous êtes déjà champions ?
C’est effectivement le dernier match du championnat, qui plus est, à domicile. Il nous faut respecter les treize autres équipes du championnat en jouant ce match comme le match du sacre. Nous sommes les champions et, avec toute humilité, il faut continuer à se faire respecter.
Pensez-vous intégrer d’autres joueurs, étrangers par exemple, dans la perspective de la Coupe d’Afrique ?
Étrangers ou non, l’important est de bâtir une équipe compétitive en Ligue africaine. TFC est un club qui connait le chemin et c’est évident que les renforts seront de taille pour essayer de représenter dignement le Sénégal en Afrique.
Par Séga DIALLO