Défaits à domicile vendredi par Nice, le Paris SG et son nouvel entraîneur Luis Enrique sont déjà sous pression au moment de lancer une délicate phase de groupe de Ligue des champions face à Dortmund, ce soir au Parc des Princes.
La confrontation contre Nice vendredi dernier (2-3) n’était qu’un tour de chauffe avant deux sommets : le début de la phase de groupes de la C1 face au Borussia ce mardi et le clasico contre Marseille dimanche, toujours au Parc.
S’il n’est désormais plus claironné par les dirigeants, l’objectif véritable reste l’Europe pour le PSG, qui rafle presque tout sur le sol français (9 titres de champion de France depuis l’arrivée du fonds qatarien QSI en 2011, notamment).
En témoigne le recrutement de Luis Enrique, déjà vainqueur de la Ligue des champions, avec Barcelone en 2015, contrairement à tous ses prédécesseurs à leur arrivée sur le banc parisien sauf Carlo Ancelotti (décembre 2011- juin 2013).
Or le PSG n’a pas droit à l’habituelle période de rodage en phase de groupe, car il a hérité d’un tirage difficile avec, outre Dortmund, le puissant AC Milan et le nouveau riche Newcastle.
Chaque match risque de compter pour décrocher la première place de ce groupe F, qui promettrait un tirage au sort plus facile en huitièmes de finale. Une élimination dès les poules, impensable les années précédentes, ne l’est pas totalement cette année.
Une victoire est d’autant plus recommandée ce soir que Dortmund semble le plus prenable des trois adversaires en ce début de saison. Si le Borussia n’a pas encore perdu en Bundesliga et sort notamment d’une victoire samedi à Fribourg (4-2), les vice-champions d’Allemagne semblent bien moins inspirés que la saison dernière. Ils ont glané seulement 8 points en quatre matchs (7ème) contre des équipes promises au milieu et bas de tableau.
Le PSG a les armes pour faire très mal à une défense centrale plutôt lente Mats Hummels-Nico Schlotterbeck. Le supersonique Kylian Mbappé empile déjà les buts en Ligue 1 (7 en 4 matchs). Son comparse de l’aile droite Ousmane Dembélé a aussi la vitesse pour donner le tournis à son ancienne équipe.
Baptiste BECQUART