Le président de la Fédération française de Football (FFF), Philippe Diallo, a fixé comme objectif de «monter sur le podium olympique en 2024», à Thierry Henry, nouveau sélectionneur de l’équipe de France Espoirs qui disputera les Jeux de Paris.
«Nous nous sommes fixé comme objectifs, d’une part la qualification pour l’Euro-2025 et d’autre part de monter sur le podium olympique en 2024, et puis si cela est possible d’aller décrocher un titre que nous avons conquis il y a maintenant 40 ans (à l’Euro 88, NDLR)», a affirmé Philippe Diallo, qui compte sur la capacité de Thierry Henry «à dialoguer avec les jeunes générations, et à convaincre les clubs de libérer les joueurs le moment venu». Diallo et la FFF doivent convaincre les clubs professionnels de libérer leurs joueurs lors d’une échéance qui n’est pas inscrite dans le calendrier de la FIFA, et éviter de revivre le scénario de Tokyo en 2021. «Il n’y a pas d’obligation. J’ai commencé à sensibiliser les clubs professionnels pour les JO».
«Tout ce que Deschamps demandera, je le ferai»
«On doit tout faire pour que la France soit la meilleure équipe du monde. Si Didier Deschamps (le sélectionneur des Bleus) veut prendre des joueurs, il le fera. Tout ce qu’il demandera, je le ferai», a affirmé Henry, au service des «A» mais qui a rappelé l’importance d’une sélection, quel que soit le niveau. Les Espoirs, «c’est une sélection à respecter. Ce n’est pas une punition».
Interrogé sur ses expériences ratées en tant qu’entraîneur à Monaco et à l’Impact Montréal, en MLS, et sur sa capacité à réussir avec les Espoirs, Henry ne s’est pas défilé : «Il y a toujours des doutes sur un coach ou un joueur. Les doutes, c’est juste normal quand tu passes de l’autre côté. Tu vois les choses différemment et tu comprends les choses d’une autre façon. Il faut du temps pour que les coachs mettent des choses en place. Monaco, c’est un peu dur de réussir en deux mois. Mais il faut se remettre en question et je l’ai fait».
«Possession, pressing». Côté terrain, le champion du monde 1998 compte mettre en place ces deux principes, tout en apprenant «à déléguer, à faire confiance à son staff, à avoir beaucoup plus d’empathie (…). Comprendre, discuter et apprendre à mettre de l’eau dans son vin», a-t-il décrit.
Jérémy TALBOT