Le coach de Mboulane de Diourbel a fait une révélation, après la finale des phases de l’ONCAV remportée face à Wally Daan de Thiès (0-0, a.p. TAB 3-0), dans la soirée du lundi, au stade El Hadji Babacar Gaye. Abdou Aziz Benjamin Diagne a affirmé que ses joueurs lui avaient assuré de remporter le trophée, après le match de barrages contre Ndargoundaw de Dakar.
Morceaux choisis.
«C’était tellement dur»
«Seul le travail paie. J’ai emmené des gosses, les dirigeants y ont cru ainsi que tout mon staff. C’était tellement dur mais les gosses ont tenu pour nous valoir de la satisfaction. Nous avons joué 120 minutes. Cela montre que le match n’était pas facile. Je suis très content. Je dédie cette victoire à toute la population de Mbacké et toute la région de Diourbel. Particulièrement aux gens qui se sont déplacés à Kaffrine uniquement pour soutenir l’ASC Mboulane et moi-même.
«Nous sommes confrontés à des problèmes»
En première période, nous étions confrontés à des problèmes. Lorsque nous avons fait des changements et discuté avec les joueurs en seconde période, la donne a changé. Et durant les prolongations, nous avions le match en main. On pouvait même remporter la finale durant les prolongations. Dieu avait décidé qu’on allait gagner ce match aux tirs au but.
«Nous avons vécu une situation difficile»
Je connais mes joueurs. Nous avons vécu une situation difficile. Nous étions dans une école où, si tu y accèdes, tu auras de la peine pour supporter cette situation. On a voulu loger les joueurs à nouveau dans une autre maison, mais ils ont refusé en disant de rester dans cette école. Il faut avoir ce mental. Et depuis que nous sommes sortis du match de barrages (contre Ndargoundaw 2-2 TAB 5-4), ils (les joueurs) avaient dit qu’ils allaient remporter le trophée.
«Nous disposons d’une défense solide»
Les joueurs se sont rendu compte que les autres équipes n’étaient pas plus talentueuses que la nôtre. Nous avons cette croyance qui fait que nous allons jouer sans encaisser de but parce que nous disposons d’une défense solide. En plus, je savais que si l’équipe marquait un but, on gagnerait le match».
Cheikh Demba NDIAYE, envoyé spécial à Kaffrine